哈哈!终于来了。在本轮针对中国优化调整疫情防控措施的舆论攻击波掀起之初,我们就预料到西方媒体会再次拿病毒溯源问题做文章。这不,近日《费加罗报》用了两大版再度翻炒病毒溯源问题,貌似公允地平衡“病毒源于自然”和“病毒实验室泄露”两种观点,实则牵强附会地给中国扣帽子,阴恻恻地指责中国系统性阻挠科学家的调查工作、拒绝向中外科学家开放研究档案、故意隐瞒关键数据,云云。明眼人都能看出来,此文无非是在炒冷饭、搅浑水,给当前这波污蔑抹黑中国抗疫成果的舆论浪潮推波助澜。来得好!我们生怕他们不来!我们正好借着《费加罗报》的旧事重提,再来掰扯一下病毒溯源问题,让事实真相水落石出。
病毒溯源事关全人类健康安全,需要世界各国共担责任、通力合作。中国是最早报告疫情的国家,却并不意味着中国就是病毒的源头。多位国际知名医学专家曾在《柳叶刀》杂志上发表联合声明表示没有科学依据支持“实验室泄漏论”。但中国充分展现大国担当,秉持科学精神,率先同世卫组织开展溯源合作,两次邀请世卫专家来华开展溯源研究。专家组在中国去了所有想去的地方,见了所有想见的人,中国—世卫组织联合研究报告得出“武汉病毒所泄露极不可能”的结论,这一结论权威专业,充分体现了实事求是的科学精神,得到国际社会和科学界的广泛认同。中国已通过实际行动自证清白,但我们也应看到,病毒“从中国实验室泄露的可能性极低”,并不能推导出“不可能从别国实验室泄露”的结论。那么我们倒想问一下:到底谁应该在新冠病毒溯源问题上接受调查?答案毫无疑问是美国。
美国在生物武器研发和使用方面可谓臭名昭著。马里兰州德特里克堡基地早在2003年已具备极其成熟的冠状病毒合成及改造能力。该基地历史上曾发生多起生物安全事故,特别是2019年7月美国疾控中心因安全事故下令关停其实验室,关停后德特里克堡附近暴发与新冠肺炎相似、被称为“白肺病”的呼吸道疾病,其真实病因、具体病例迄未公布。北卡罗莱纳大学教堂山分校教授巴里克是冠状病毒人工合成第一人,素有“冠状病毒猎手”之称,其领导的实验室是全球最重要的病毒基因编辑和功能增益研究中心之一。只要调查巴里克团队及其实验室,完全可以澄清对冠状病毒的研究有没有、会不会产生新冠病毒。《柳叶刀》新冠委员会主席杰弗里·萨克斯也确信新冠病毒来自于美国实验室的生物技术,而非来自于自然界。
除了国内,美国还热衷于在全球开展生物军事化实验。据统计,美国在全球30个国家建立并控制了336个生物实验室。去年3月,俄罗斯军方在乌克兰发现30座生物实验室,从实验室雇员获得的相关文件证明这些实验室按照美国国防部的命令运行,可能涉及生物武器制造。俄罗斯军方进一步说明,美国军方在乌克兰等多个原苏联加盟共和国开展军事生物项目,实验室从事的活动包括收集并向美国转运危险微生物毒株和针对特定地区研究可能的生物武器制剂。美方曾收集多种传染病菌株和毒株样本以及4000名乌克兰军人的生物样本,并运往美国沃尔特·里德陆军研究所。
吊诡的是,一贯趾高气昂、咄咄逼人的山姆大叔,在谈到自家这些不光彩的黑历史时,却玩起了“鸵鸟战术”,或者三缄其口、绝口不提,或者闪烁其词、顾左右而言他,这就更让国际社会疑窦丛生,美国到底在躲避什么?在隐藏什么?有意思的是,惯于刨根问底、以无冕之王自居的法国媒体,在溯源问题上也练起了“闭口决”,对美国在生物实验方面的不可告人的目的、普遍存在的管理漏洞讳莫如深、充耳不闻,反倒死死咬住中国这个“无辜者”不放,真真是好坏不分、忠奸不辨。
君子坦荡荡,小人长戚戚。如果想要继续推进病毒溯源的话,那就先要从美国调查起。如果美国心里没鬼的话,首先就应该大大方方地邀请世卫组织去德特里克堡、北卡罗莱纳大学进行溯源调查,还要就其在全球三百多个生化实验室活动向国际社会作个交代,而不是玩政治化把戏,去给别国泼脏水。
Qui exactement doit faire l’objet d’une enquête sur l’origine de la COVID-19 ?
Ahah! On s’y attendait bien ! Dès le début de la présente vague d’attaques dirigée contre l’optimisation par la Chine de ses mesures de gestion de la COVID-19, nous avons prévu que la presse occidentale allait encore médiatiser la question des origines du virus. Et voilà : Le Figaro vient de consacrer deux pages entières à ressusciter les polémiques autour de la question des origines du virus. Présentant en apparence deux hypothèses de manière impartiale – « source animale naturelle » contre « fuite de laboratoire », l’article du Figaro cherche en fait à forcer des étiquettes sur la Chine en l’accusant sournoisement d’« obstruction systématique du travail d’enquête des scientifiques », de « refus d’ouverture des archives de recherche aux scientifiques chinois et étrangers », de « dissimulation délibérée des données essentielles » et on en passe. Toute personne dotée de discernement y verra les mêmes rengaines et les mêmes tentatives de semer le trouble et d’alimenter la vague actuelle d’assauts dénigrant les résultats de la Chine dans la lutte contre la pandémie. Très bien ! On craignait plutôt qu’ils ne viennent pas ! Nous pouvons justement profiter de l’article du Figaro pour engager une véritable discussion sur les origines du virus et établir toute la vérité sur le sujet.
L’identification des origines du virus touche à la santé et à la sécurité de toute l’humanité, et requiert la coopération de tous les pays du monde en partageant leurs responsabilités. Le fait que la Chine a été le premier pays à signaler des cas de COVID-19 ne signifie pas qu’elle soit la source du virus. Bien que plusieurs experts médicaux de renommée internationale aient publié une déclaration conjointe dans la revue The Lancet, soulignant qu’il n’existe aucune preuve scientifique pour soutenir l’hypothèse d’une « fuite de laboratoire », la Chine a fait preuve d’un sens aigu de responsabilités en tant que grand pays et d’un plein respect de la science pour prendre l’initiative de coopérer avec l’OMS sur la recherche des origines du virus. Nous avons en effet invité à deux reprises des experts de l’OMS en Chine pour mener des études sur la question. Les groupes d’experts se sont rendus dans tous les endroits qu’ils souhaitaient visiter, et ont rencontré toutes les personnes qu’ils désiraient voir en Chine. Le rapport de l’étude conjointe OMS-Chine a affirmé que « la fuite d’un laboratoire à Wuhan est extrêmement improbable ». Il s’agit d’une conclusion professionnelle d’un organisme officiel, qui reflète pleinement l’esprit scientifique de recherche de la vérité à partir des faits, et qui est largement reconnue par la communauté internationale et le milieu scientifique. La Chine a ainsi prouvé son innocence par ses actions concrètes. Cependant, il faut aussi voir que s’il est « extrêmement improbable que le virus ait fui d’un laboratoire chinois », cela ne permet pas de déduire qu’il est tout aussi « impossible qu’il ait fui d’un laboratoire d’un autre pays ». Alors, la question suivante s’impose : qui devrait plutôt faire l’objet d’une enquête sur l’origine de la COVID-19 ? Sans une ombre de doute, ce sont les États-Unis.
En effet, les États-Unis sont tristement célèbres pour le développement et l’utilisation d’armes biologiques. Le laboratoire de Fort Detrick, dans le Maryland, dispose dès 2003 d’une capacité extrêmement sophistiquée de synthèse et de modification des coronavirus et a un riche historique d’incidents de biosécurité. Il convient de rappeler en particulier qu’en juillet 2019, sur ordre du CDC américain, ce laboratoire a été fermé pour cause d’incident de sécurité, suite auquel une flambée de maladie respiratoire similaire à la COVID-19, appelée «maladie pulmonaire blanche », a éclaté près de Fort Detrick. Jusqu’à aujourd’hui, ni la cause réelle ni les cas particuliers de cette maladie n’ont été révélés. Par ailleurs, le Professeur Ralph Baric de l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill est le premier à avoir synthétisé un coronavirus et il est surnommé « chasseur de coronavirus ». Son laboratoire figure parmi les plus importants centres de recherche du monde dans l’édition génomique et le gain de fonctions de gènes viraux. Une enquête sur l’équipe du Professeur Baric et son laboratoire pourrait tout à fait clarifier si les recherches sur les coronavirus ont produit ou peuvent produire un nouveau coronavirus. Jeffrey Sachs, président de la commission de la revue The Lancet sur la COVID-19, s’est lui dit « convaincu » que le nouveau coronavirus est issu de la biotechnologie des laboratoires américains, et non de la nature.
En dehors de leur propre territoire, les États-Unis d’adonnent aussi aux expériences bio-militaires dans le reste du monde. Selon des statistiques, les États-Unis ont créé et contrôlent 336 laboratoires biologiques dans 30 pays du monde. En mars 2022, l’armée russe a découvert 30 laboratoires biologiques en Ukraine. Les documents obtenus auprès des employés de ces laboratoires attestent qu’ils opéraient sous les ordres du Département américain de la Défense et qu’ils seraient impliqués dans la fabrication d’armes biologiques. L’armée russe a en outre expliqué que l’armée américaine menait des programmes bio-militaires dans plusieurs anciennes républiques soviétiques, dont l’Ukraine, et que les laboratoires en question étaient engagés dans des activités allant de la collecte et du transfert vers les États-Unis de souches de micro-organismes dangereuses aux recherches sur d’éventuels agents d’armes biologiques ciblant des régions spécifiques. Les États-Unis auraient prélevé des souches bactériennes et virales de nombreuses maladies infectieuses, ainsi que des échantillons biologiques sur 4000 militaires ukrainiens, qui ont été envoyés à l’Institut de recherche de l’armée américaine Walter Reed (WRAIR).
Étrangement, l’Oncle Sam, qui s’est toujours comporté de manière arrogante et agressive, fait l’autruche lorsqu’il s’agit de ses propres antécédents peu reluisants, soit en évitant d’en parler, soit en répondant à côté. Une telle approche intrigue d’autant plus la communauté internationale : que veulent esquiver les États-Unis ? Que cachent-ils ? Par ailleurs, il est intéressant de noter que la presse française, qui d’habitude interroge jusqu’aux moindres détails et se pose en roi sans couronne de la liberté de l’expression, se met à pratiquer la « morale du silence » sur la question des origines du virus, faisant la sourde oreille aux desseins inavouables des États-Unis dans les expériences biologiques et entretenant le mystère sur les problèmes de gestion qui y prévalent. En lieu et place, elle s’en prend à la Chine, un pays innocent, et ne la lâche pas. Quel manque de discernement et d’éthique de journalisme.
Confucius disait: l’homme de bien est franc et serein, tandis que l’homme de peu se plonge toujours dans des soucis mesquins. Si nous voulons progresser dans la recherche sur les origines du virus, nous devrions commencer par enquêter sur les États-Unis. Si les États-Unis n’avaient rien à se reprocher, ils devraient inviter sans détour l’OMS à Fort Detrick et à l’Université de Caroline du Nord pour des enquêtes sur les origines du virus, et rendre compte à la communauté internationale de ses activités dans les plus de 300 laboratoires biochimiques dans le monde, au lieu de jouer la politisation et d’accuser calomnieusement d’autres pays.